« Ses yeux verts considéraient Spade fixement… »
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Le roman noir, les histoires de détectives, les durs à cuire, les avalanches d’objets contondants, les verres de Gin, les pin-up aux yeux verts, les jeux d’ombres sous les porches ou derrière les stores, les chapeaux mous, les Cadillac et les impers… Si vous me dites « Humphrey » – je réponds : Hammett !
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Une poignée de livres : des bijoux ! Un style sec, aigu, oblique à force d’être tiré au cordeau.
Un ton direct, behaviourist: « what you see is what you write ».
Un nouveau genre, le roman noir.
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« Dashiell Hammett (27 mai 1894 à Baltimore, Maryland – 10 janvier 1961 à New York) est un écrivain américain. Considéré comme le fondateur du roman noir, sa contribution à la littérature américaine est d’une importance capitale. Des auteurs tels qu’Hemingway, Chandler ou le francophone Simenon ont chacun reconnu son influence dans leur propre travail. »
(Wikipédia)
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Personnage attachant, prose en poing américain, tuberculeux… il épouse son infirmière.
Petits boulots (la pauvreté sévissait déjà bien avant la crise de 29), il devient détective au sein de la célèbre agence Pinkerton. Il s’en inspire, écrit des feuillets, c’est l’époque des Pulps, ces publications populaires tirant leur nom de la mauvaise qualité du papier…
Le Cinéma se jette sur son œuvre, en 1941 John Huston adapte avec succès Le Faucon Maltais ; Humphrey Bogart aura du mal à se défaire de l’impér de Sam Spade.
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Les revers aussi. En plus de la maladie qui ne le lâche pas, de l’alcool où il plonge, il subit l’acharnement maccarthyste pour ses sympathies communistes et son parcours un brin dissident.
Témoignage de sa fille (Jo Hammett):
« La tuberculose conditionna sa vie et endurcit mon père. Sa maladie l’avait amené à la conclusion qu’il était inutile de prendre soin de soi. Il me racontait qu’au sanatorium de l’armée, les gars qui suivaient les consignes des médecins, qui se reposaient tout le temps et qui s’assuraient de bonnes nuits de sommeil, s’en sortaient plus mal que ceux qui comme lui filaient à l’anglaise en ville pour fumer, se soûler et mettre le souk dès qu’ils le pouvaient. Il pensait que la maladie respectait la ténacité, une qualité que mon père portait aux nues.
‘Je suis capable de supporter tout ce que j’ai à supporter’.
Cette réplique de Ned Beaumont dans La clé de verre aurait pu être la devise de Papa. »
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Une vie préssée entre 2 guerres mondiales. Il écrit son dernier roman en 34, The Thin Man, (L’Introuvable). Depuis, tous les auteurs essayant le genre lui rendent hommage.
(Par exemple : Jean-Patrick Manchette, qui fait son entrée dans la Série Noire en 1971.)
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Quelques « pics » tirés du thème assortis d’analogies biographiques :
– L’amas Gémeaux, où se pressent sur un banc de moins de 7° le Soleil, Pluton, Jupiter, Neptune et Mercure.
Quelle dose combinatoire fantastique pour l’écriture !
Soit :
– La conjonction Soleil Pluton
L’anti-héro, l’effacement des sentiments, le rayonnement posthume…
– La conjonction Mercure Neptune
Le communisme, les bronches, la fiction…
– Jupiter au milieu
En exil… la tuberculose, la fertilité de l’écriture…
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Et :
– Le carré de Mars Poissons (avec la Lune) à Jupiter
La tuberculose, le procès politique, l’alcool…
– Le trigone de ce Mars à Uranus Scorpion
A travers la dureté : le style métallique, l’humour grinçant, l’univers « Hard boiled »…
– Le carré de Cérès Vierge à Mercure (avec l’opposition à Mars Poissons)
L’aspect réaliste, fac to fact, la concision tranchante, l’ellipse qui frappe…
– L’opposition Vénus Bélier à Saturne Balance
Les racines de la « Hard Boiled School », l’école des durs à cuire, l’aspect fatal des relations, le profond repli du tendre…
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Carte du Ciel de Dashiell Hammett (Bis)
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« …Avec cette sorte de rigidité qu’on attend d’une machine et que seule peut modifier la manoeuvre d’un levier ou d’un bouton. »
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Astrotypo :
(Voir l’article détaillé, avec les planches Types Portrait Astrotypo de Dashiell Hammett.)
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Le visage de Dashiell Hammett, jeune, n’expose pas l’exemple le plus accompli de traits marqués par l’influence du signe des Gémeaux, signe où il loge cependant sa puissante conjonction Soleil Pluton Jupiter Neptune Mercure.
Sans doute est-ce l’abondance des influx variés et superposés.
Toutefois, la finesse propre aux traits mercuriens marque son visage.
On discerne également :
– l’élégance de la Balance dans le cadre
– le rectangle de Saturne, qui vient aussi alourdir le menton
– l’influx d’Uranus dans le dessin des sourcils
– …
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Plus âgé, son visage accuse l’influence de Mars et d’Uranus.
Sur le plan de l’aspect général, on peut dire, en gros, que l’on passe du profil Balance (« saturnisé ») à celui de la Vierge (« uranisé »).
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«Le premier policier que je vis avait une barbe de trois jours. Le deuxième portait un uniforme défraîchi auquel manquaient deux boutons. Le troisième, planté au milieu du carrefour principal, à l’intersection de Broadway et de Union Street, réglait la circulation, cigare au bec. Je cessai ensuite de les passer en revue.»
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Pour l’ambiance…
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Lien Article Portrait Astrotypo de Dashiell Hammett
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